Petite envie d'aller aux toilettes? [PV : Sephora]

-Excusez moi.

Un matin de plus, un lundi matin de plus. Le jour que Sephora devait sûrement haïr le plus, devoir se lever après avoir passer un week end de folie avec ses amis dans les boîtes et les bars les plus chics de la capitale Française. Comme tous les week end la belle Sephora avait abusé de l’alcool qui coulait à flot et de la cocaïne qu’on lui donnait dans des petits sachets. Comment dire non à de tels cadeaux vraiment impossible pour la petite brune. Elle sentit quelqu’un la pousser dans son lit en criant « Princesse réveilles toi ! ». Elle enleva alors d’un geste sec son bandeau en mousse de sur ses yeux et vus sa meilleure amie avec un grand sourire qui lui faisait des petits signes de coucou. Elle la fusilla du regard ce n’était vraiment pas le matin sa tête lui faisait affreusement mal comme si un éléphant était assis sur celle-ci. D’un coup elle sentit un liquide chaud couler sur son visage, ce n’était rien que du sang qui couler de son nez, merci coke. Elle courra dans la salle de bain pour prendre un mouchoir et arrêter le saignement alors que Bella était derrière elle à lui faire la morale comme quoi il ne fallait pas prendre de la cocaïne et qu’il fallait arrêter. Sephora lui ferma la porte au nez et une fois le saignement arrêter rentra sous la douche. Elle y resta une dizaine de minutes, il fallait se coiffer et s’habiller maintenant. Il ne faisait pas vraiment chaud ce matin et il faisait gris comme tous les jours sur Paris. La pluie n’allait pas tarder à faire son arrivée, elle prit alors un collant violet opaque et enfila long pull un peu large noire qui ne lui arrivait qu’en dessous de ses magnifiques fesses. Une petite paire de bottes noires et le tour était joué de toute façon elle n’avait pas envie de faire grand effort ce matin. Elle retourna se maquiller un peu et prit son sac de cours.

Sephora commençait par deux heures de philosophie. Elle adorait sa mais ce matin elle n’avait pas du tout envie de travailler, les autres élèves parlaient trop fort à son goût ce qui l’énervait et ce qui la faisait crier elle aussi. En attendant dans le couloir que sa vielle prof’ aigrie arrive elle sortit sa bouteille d’Evian de son sac et avala deux Di-Antalgic pour faire passer cet affreux mal de crâne. Après avoir «travailler » pendant deux heures enfin une pause, la récréation moment tant apprécié par la jeune fille, pendant que certains allaient se fumer une cigarette ce qu’elle avait horreur cela faisait un teint jaune et donner les dents jaunes aussi. Elle partit dans les toilettes se remaquiller légérement pour aller en cours de Sciences. 11h00 elle en avait enfin fini pour la matinée. Olympe et Bella commençèrent à partir avec Sephora quand celle-ci se rendit compte qu’elle avait oublier quelque chose alors elle leurs dit de ne pas l’attendre et de partir au café sans elle.Sephora alla dans la salle allant chercher son petit foulard violet qu’elle avait oublié. 11h15 il fallait qu’elle passe aux toilettes se regarder une fois de plus. Elle marchait assez vite la tête baisser quand elle vit les pieds de quelqu’un elle n’eut le temps de s’arrêter que la personne lui rentra dedans la rattrapant juste avant qu’elle ne tombe à son tour par terre. Elle releva la tête en se remettant sur ses jambes…

« Vous ne pouvez pas faire attention ! »

Dit elle en se redressant mais en relevant la tête elle vit François Isaac qui n’était autre que son prof’ d’histoire mais aussi une ancienne conquête une histoire si compliqué après avoir fait l’amour cet été les deux jeunes gens se retrouvèrent dans le même lycée. Seulement ils se sentirent très mal et depuis ce n’est vraiment pas la joie. La jeune fille soupira à son tour et dit :

« Tu pourrais quand même faire attention à tes élèvres mon cher ! »

Et oui en dehors des cours et lorsqu’ils étaient seuls la jeune fille le tutoyait à nouveau. Elle attrapa son sac qu’elle avait fait tomber.

-Satan, on t'as jamais apprit à ne pas marcher en dehors du tapis rouge. T'es une princesse non? Là, il n'y a aucun tapis rouge, alors explique moi pourquoi je dois supporter ton visage dans mon champs de vision?

-Euh... si tu veux aller aux toilettes, c'est dehors pour les animaux.

Son mal de crâne commençait seulement à passer quand François et Sephora se percutèrent. C’était vraiment pas le moment ni le jour d’ailleurs, en tant normal la jeune fille aurait été tout aussi enervé mais là elle se trouvait face à quelqu’un qui l’énervait vraiment. Entre envie & haine ses sentiments étaient mortellement confus et sa elle ne voulait pas le faire voir ni même le dire. Sephora mit correctement son petit foulard violet autour de son cou qui était un rappel de la couleur de ses collants. Pourquoi avait elle était chercher ce satané foulard à quelques centaines d’euros vraiment rien d’important. Si elle n’y avait pas été elle serait bien tranquillement entrain de casser du sucre sur le dos des gens devant un bon café avec ses meilleures amies. Mais non il fallait qu’elle soit face à François.

La jeune fille le regardait sans baisser le regard ou encore regarder ailleurs sa jamais, Sephora n’avait peur de personne, d’aucun homme et d’aucune femme. En le voyant elle se rapellait combien elle détestait désormais les mojito. Tous ses verres bu avant de passer la nuit dans les bras l’un de l’autre, mélangé de passion d’une terrible envie la belle Sephora & le beau et viril François avait passé une nuit forte en émotion et l’émotion avait été telle qu’à la rentrée ils se retrouvaient dans le même lycée en tant que professeur & élève. Le fait d’avoir un nouveau professeur d’histoire n’enchantait pas la jeune fille & encore moins que se soit François, elle si douée dans cette matière de par le fait qu’elle était une Bourbon en venait à détester ce cours, car le fait de le voir faisait naître le désir & l’agacement en elle. Une fois qu’il fût relever elle le regarda dans les yeux et prit ce petit ton qu’elle prenait à chaque fois qu’elle parlait avec lui :

« Il faut que je t’explique pourquoi ? A toi Monsieur Isaac le professeur d’Histoire qui ne connaît même pas correctement l’histoire de ma famille…Alors si je me retrouve dans ton champ de vision c’est parce que tu en mourrais d’envie…encore »

Elle lui donna une petite tape sur l’épaule en ayant toujours ce petit sourire manipulateur sur son visage. Cela devait être dans les gênes. Elle ne supportait pas que quelqu’un lui résiste sa la mettait hors d’elle et pour cela elle aurait été prête à faire les plus grosses vacheries. Elle le regardait toujours quand il lui dit que si elle voulait aller aux toillettes pour les animaux c’était dehors elle fronça légérement les sourcils ! Elle dit alors :

« Et bien je t’en pris sors mon cher ! »

Elle le poussa pour ouvrit la porte des toilettes des femmes. Sephora se regarda un instant avant qu’une idée ne traverse son esprit elle s’empressa de sortir des toilettes regardant à droite et à gauche si il n’y avait personne. La voix était libre, elle poussa alors la porte des toilettes des hommes. François était entrain de reboutonner les boutons de son jean quand elle s’approcha de lui et dit :

« J’ai une petite question pour toi ?...Que risque une personne majeur pour avoir abusé d’une jeune mineure sans défense ? Juste pour information… »

Dit elle en riant légèrement.

« Et bien je t’en pris sors mon cher ! »

-D'accord, donne moi une laisse et je t'accompagne faire tes besoins... si tu insistes.

-Et bien j'en sais rien, vas voir par toi-même Satan.

-Et pour info, c'est toi qui a abusé de moi. J'avais trop bu, et comme j'étais vulnérable, et très sexy aussi, tu n'as pas pu t'en empêcher. Dans le fond, je te comprends.

François et Sephora jouaient à un petit jeu assez dangereux si seulement les autres élèves et les autres professeurs savaient ce qu’ils avaient fait tous les deux dans le Sud ensoleillé de l’Italie. Le jeu qu’il jouait amusait beaucoup Sephora mais au fond la rendait vulnérable et sa elle ne comptait pas le montrer. Quand celui-ci lui dit qu’elle n’avait qu’à trouver une laisse si elle voulait qu’il l’accompagne faire ses besoins. Elle le regarda et dit :

« Acompagner par toi certainement pas…les gens comme moi ne reste pas pas avec des gens comme toi ! »

Avant qu’ils ne partent chacun dans les toilettes des femmes et des hommes en un rien de temps la belle brune c’était retrouvé dans les toilettes des hommes bien trop contente de ce qu’elle avait envie de lui dire. De voir sa réaction si elle le poussait un peu plus. Entrer dans les toilettes du sexe opposé était sûrement un motif d’exclusion mais personne ne renverrrait la Prince Sephora Marie Amélie d’Orléans. De toute façon elle n’avait pas peur, elle trouvait sa au contraire très amusant de retrouver son professeur dans les toilettes et dans d’autres circonstances la jeune fille aurait peut être cédée à un beau professeur seulement ce n’était pas qu’un professeur sexy qu’elle avait face à elle mais aussi une de ses conquêtes.

En lui demandant ce qu’il risquait si elle allait raconté qu’il avait abusé d’elle, elle attendait de voir cette réaction qu’elle aimait, cet air dégagé ou encore agaçé qu’il savait très bien prendre quand la jeune Sephora cherchait à le pousser à bout. Au fil des jours la jeune fille avait su deviner ce que ressentait François, ce qui lui plaisait et ce qui lui déplaisait et elle avait bien remarqué que le beau brun était attiré par son amie Olympe ce qui la rendait jalouse. Elle qui l’avait pourtant eut dans son lit. A sa réaction elle dit alors en croisant ses bras contre sa poitrine :

« Tu sais qu’il ne faut pas me pousser…tu sais de quoi je suis capable ! «

Sephora lui fit un petit sourire taquin, elle n’avait pas l’intention de dire ce qu’il s’était passé cet été car sans sa leur petit jeu serait fini et même si cela l’agaçait elle adorait sa. Elle aimait l’avoir à ses côtés à lui lancer des petites pics. Elle le regardait dans le miroir avant qu’il n’aille se sécher les mains. Sephora s’approcha doucement de lui avec sa démarche de féline. Et dit :

« Moi je crois plutôt que tu mourrais d’envie de moi…que tu n’as pas pu résister comme je vois dans tes yeux que tu meurs encore d’envie de moi…ou bien est ce une autre personne qui ne voit pas ce désir dans tes yeux pour qui tu en pince …comme Olympe ?! »

Dit elle en se rapprochant de lui encore comme pour le provoquer mais dans le bon sens...

-En même temps, ce n'est pas étonnant. On ne mélange pas les torchons et les serviettes.

-Tu as couché avec un torchon ma pauvre. J'espère que tu t'es bien désinfectée, car moi, pauvre homme, je ne me lave pas souvent.

-Serais-tu jalouse? Non voyons, Satan ne connaît pas la signification du mot "sentiment".

En lui ayant dit que les gens comme elle ne restait pas avec des gens comme lui n’étaient pas faux. Une princesse devait fréquenter un prince enfin à ce qu’il paraît mais la jeune fille c’était toujours résigné à aller contre cette idée la preuve elle était restée trois ans avec Jules qu’elle avait aimé et avec lequel elle aurait aimé aller plus loin et non. Le jeune homme lui dit ensuite qu’il ne fallait pas mélanger les torchons et les serviettes. Ce qui la fit réfléchir au plus profond d’elle, elle se demandait si justement dans la vie elle n’allait pas être obligé de se marier avec un homme juste pour son rend social, se marier avec un homme qu’elle n’aimerait pas et pour lequel elle ne ressentirait pas le moindre désir juste pour avoir de l’argent et pour avoir ce titre de femme haut placé…Elle le regardait dans les yeux, ses yeux qu’elle aimait regarder quand il parlait en cours mais elle devait garder un visage neutre et voir enervé.

« Je suis tout à fait d’accord avec toi…Je me demande encore comment j’ai fais pour faire l’amour avec toi… »

Dit elle en fronçant légérement les sourcils. En ecoutant la suite des paroles de Monsieur Isaac comme les élèves l’appelait. Toutes les jeunes filles du lycée était folle de lui et mourrait d’envie d’aller plus loin que la simple relation élève professeur et elle n’arrêtait pas de leur dire comment faites vous pour le trouver sexy ? Comme si elle ne le trouvait pas le moins du monde sexy et désirable alors que c’était tout le contraire. Elle qui avait fait l’amour passionnément avec lui. Elle esquissa un petit sourire narquois à ses paroles et reprit :

« Ah c’est pour cela que tu te parfumes autant tu essayes de masquer les odeurs…Je comprends mieux ou bien tu essayes simplement de nous donner mal à la tête ! »

Dit elle en riant légérement, qu’est ce qu’elle aimait sa. Ce jeu sadique elle l’aimait vraiment. Quand elle lui parla d’Olympe, elle vit le sourire qu’il prenait. Elle pouvait sentir son souffle chaud dans son cou tellement leur visage était proche. Elle sentait la chaleur de son corps près du sien. Sephora réflechissa un instant il était vrai que ses paroles auraient pu être prises sur le ton de la jalousie ce qui n’était peut être pas totalement faux. Sephora n’admettait pas qu’un homme ne meurs pas de désir pour elle et rien que pour elle lorsqu’elle voulait un homme elle savait qu’elle pouvait l’avoir d’un coup de baguette magique mais avec François c’était légèrement différent avec ce petit jeu elle ne savait plus vraiment sur quel pied danser.

Sephora prit un petit air dégagé et dit :

« Jalouse ? Je ne connais pas ce mot…& oui tu as raison je ne connais pas les sentiments …ce mot est tout simplement …horrible & inaudible ! »

Elle vit que François détourna son regard d’elle pour regarder la porte ce qui la fit sourire il n’était qu’à quelques centimètres de la porte. Elle l’attrapa par le col de la chemise très doucement et dit :

« Tu as peur ?...Notre très cher professeur d’histoire Monsieur Isaac aurait-il peur d’être surpris ?...A une époque au contraire sa t’éxitais lorsque tu voulais faire l’amour avec moi sur la place du village… »

Dit elle en souriant.

-Comment tu as fait pour coucher avec moi? Ne me demande surtout pas de te rafraîchir la mémoire, j'ai déjà assez donné.

-Très drôle, mais ne prends pas ton cas pour une généralité. Ce n'est pas parce que toi tu te parfumes pour cacher des problèmes d'hygiène, que tout le monde fait la même chose.

-Je ne fais pas l'amour aux femmes dans des toilettes où des gamins pré pubères ne savent pas viser et urinent partout. J'ai tout de même un minimum de respect pour Satan.

Jamais la belle s’était réellement demandé comment avait-elle fait pour faire l’amour avec François. Tout simplement parce qu’il était très sexy et très intelligent, son intelligence lui avait d’ailleurs fait tourné la tête il lui avait parlé d’Histoire bien sûr la belle s’était abstenu de dire qu’elle était Princesse. Ils étaient restés là à cette petite buvette du village où sur cette place les italiens dansaient, ses girlandes lumineuses, une ambiance bien décontracté pour une princesse. Le barman l’avait d’ailleurs appelait Principessa mais François avait cru que c’était un surnom dût sa sa beauté et bien non c’est tout simplement car il l’a connaissait car tout le monde dans le village connaissait la famille d’Orléans qui avait un château dans les hauteurs. Après des mojitos, les deux jeunes gens étaient partis en riant et en s’embrassant assez passionément jusqu’au petit appartement de vacances de François où ils avaient fait l’amour sans presqu’aucune interruption enfin tout de même. Elle le regarda avec ce petit air taquin qu’elle prenait si souvent en lui parlant et dit :

« Je suis sûre que tu aimerais recommencer alors s’il te plaît ne fait pas comme si tu voulais oublier cette nuit … »

Elle ria lègèrement et écouta les paroles de François chacun se servait des petites vannes de l’un et de l’autre pour repartir sur d’autres sans s’arrêter. Ce n’est tout de même pas de leur faute si ils aimaient sa, être sans arrêt entrain de se taquiner, de se chercher, de se regarder. Sephora savait pertinement qu’il n’avait cette relation avec personne d’autre , il n’y avait qu’elle qui avait le droit de voir ce sourire si taquin, ces petits surnoms affectifs finalement qu’ils se donnaient. Elle reprit toujours avec ce petit sourire :

« Moi ?...Tu plaisantes je comprendrai qu’avec ton pauvre salaire tu ne puisses pas te payer l’eau mais si tu y tiens vraiment je pourrais peut être faire un petit don c’est pour la bonne cause et notre survis à tous car ton parfum…ou plutôt ton eau de toilettes ce qui est le cas …est vraiment désagréable ! »

Dit elle en riant légèrement elle aimait sa. Continuer de rire et d’être comme cela avec lui. Cela n’avait pas été facile pourtant au début qu’il était venu lui parler, noyer dans un de ses mojitos la jeune fille n’arrêtait pas de penser à son ex petit ami avec lequel elle avait rompu aux bout de trois années de passion, c’était grâce à lui que sa vie avait changé et non. Il était venu comme pour la sortir de cette peine et la faire sourire et aujourd’hui il le faisait encore…La complicité et le désir se voyaient très clairement dans leurs yeux avec cette petite pointe de haine qui ravivait le tout…Elle dit en glissant son pied droit entre les deux pieds du beau brun pour se rapprocher encore plus de lui et dit :

« Je prendrai alors sa comme un compliment….entre les gamins pré-pubère et les vieux profs impuissants c’est vrai que ce n’est pas un lieu approprié… »

Dit elle en laissant glisser sa main qui était sur le col de la chemise de François.

-Oui mon pauvre salaire. Mais je peux me vanter d'en avoir un, moi.

-Et puis, je pensais que tu étais trop bien pour moi, alors pourquoi je devrais te faire de nouveau l'amour?

-Alors dis moi quel est l'endroit approprié.

On aurait pu croire que la jeune fille est fait l’amour avec François par déséspoir d’avoir perdu quelques semaines avant l’homme avec lequel elle avait fait tout un tas de projets, avec lequel elle se voyait déjà mère d’une ribambelle d’enfants mais non elle en mourrait d’envie. Sa maturité c’est vrai l’avait attiré et son extrème douceur, ils avaient même echangés quelques mots en Anglais lui étant Irlandais et elle Anglaise du côté maternelle. Elle avait profité de cette nuit au maximum sachant très bien qu’elle ne l’aurait que pour une nuit, qu’au petit matin les dernières effluves d’alcool se seraient envolées et que tout sa n’était qu’un doux rêve ce qui la faisait encore sourire au plus profond de son être.

Sephora n’arrêtait pas de lui rappeler qu’elle était riche, qu’elle avait des parents nobles, sa mère était une descendante du royaume d’Angleterre alors que son père était lui un descendant du royaume de France quoi de plus noble ? Elle n’avait pas besoin d’argent bien au contraire la seule chose dont elle avait peut être besoin c’était la présence de ses parents qu’elle ne ressentait que très peu. C’était aussi pour cela que la jeune fille était comme cela si sûre d’elle mais au fond ce n’était pas le cas elle doutait en permanence mais jamais elle ne le montrerait pas principe, par fierté…

Avec son petit sourire elle dit alors :

« Oui peut être mais tu ne peux pas te vanter d’être la noblesse de notre pays mon cher…et puis je te rappelles que je n’ai que 17 ans je suis trop jeune pour gagner un salaire… »

Dit elle en riant légèrement. Il devait la haïr quand elle disait cela, dire qu’elle n’avait que 17 ans, mais elle en paraissait beaucoup plus bien sûr Sephora était une jeune fille très mure de par son éducation et de par son indépendance. Elle le regardait dans les yeux en cherchant à faire naître le désir de François, elle voulait voir son regard devenir trouble d’envie et de passion pour elle comme ce merveilleux soir d’été. Ce n’était pas le même cadre idyllique c’était sûr mais l’envie était la même. Elle sentit son souffle chaud l’espace d’un instant dans son oreille lui dire qu’elle était trop bien pour qu’il lui fasse l’amour la laissant alors sans voix…en commenceant à partir d’un pas décidé et d’un air si dégagé. Quand il l’attrapa par la main pour la plaquer contre le mur.

Son ventre malgré l’épais pull qu’elle portait pouvait sentir le carlage blanc et froid du mur, elle sentait sa main passer dans sa nuque pendant que l’autre cherchait sa main douce et fine. Ses mains la touchaient de nouveau, ses petits mots murmuraient à l’oreille et ses phrases sans pareil. Elle inclina légèrement la tête sentant un frisson envahir tout son corps la proximité de leur deux corps la rendait de nouveau folle de désir. Elle ne pût s’empecher de serrer légèrement la main du beau brun comme pour le retenir. Il lui dit alors à l’oreille quel endroit conviendrait le mieux…Elle se détourna alors en posant son autre main sur le mur pour être proche et collé à lui mais de l’autre côté…Sephora le rapprocha d’elle en passant une de ses jambes chaudes derrière une des jambes de François…L’autre main qui n’était pas dans celle du beau brun était dans les cheveux du beau professeur …Elle dit alors dans un petit soupir :

« Tu sais que j’aime être suprise »

-Rejoins moi dans la salle audiovisuelle de la bibliothèque.

Depuis la dernière fois qu’ils avaient fait l’amour et surtout depuis leur première rencontre au lycée la jeune fille nr cesser de penser à ce qu’il s’était passé en Italie dans ce vieux village qu’elle aimait tant où elle retrouvait enfin sa famille sans trop de pression. La jeune fille ne se sentait pas la force, ni même l’envie de dire non aux carresses que lui portait son beau professeur d’Histoire. La situation était différente de celle de cet été totalement maintenant l’un et l’autre connaissait des choses sur l’autre. Sephora se souvenait parfaitement du jour où ils avaient tous du remplir des petites feuilles sur leur date de naissance, adresse, profession des parents, problèmes particuliers en cachant et en faisant attention sa sa feuille Seph’ avait marqué être princesse & avoir fait l’amour avec son professeur d’histoire est-il un problème ? Voilà comment le jeu avait réellement débuté…

En sentant ses mains posaient sur son corps la jeune brune se souvenait de chaque caresse, de chaque baiser qu’ils avaient échangés, le moindre des mots et le moindre de ses soupirs lui revenaient comme par flash c’était tellement étrange mais tellement bon. La douce chaleur de la main dans la sienne, jouer avec ses doigts et passer sa mains dans ses cheveux bruns légèrement grisonnant par endroit la faisait fantasmer. Le désir s’était emparé d’une traite la jeune fille, comme si un élan la pousser à faire cela mais c’était tellement bon. Sephora avait envie qu’il la surprenne qu’il sache réellement ce qu’elle voulait. En approchant ses lèvres à quelques millimètres de celles de Sephora il lui avait murmuré de le rejoindre en salle audiovisuel en lachant doucement sa main et en sortant des toilettes comme si de rien n’était, comme si il n’avait jamais posé ses lèvres sur sa douche peau et comme si il n’avait pas aimé sa…Elle resta un instant appuyée contre le mur en pensant à ce qui c’était passé, à ce qui se passait et surtout à ce qui allait se passer.

Sephora prit son temps quelques minutes, elle se regarda un instant regonflant sa longue chevelure brune, s’enlevant le noir qui avait pu couler. Avant de sortir doucement des toilettes des hommes, personne de s’était rendu compte de rien et tant mieux. Elle monta les escaliers pour rejoindre la bibliothèque, il y avait quelques de ses camarades, elle souria comme à son habitude des plus hypocrites et salua la bibliothécaire avant de disparaître à son tour dans le fond du C.D.I regarda une nouvelle fois des deux côtés et ouvrit doucement la porte de la salle audiovisuelle, s’y glissant doucement. Elle le vit là, de nouveau assis à cette table comme un prof’ mais elle aimait sa . Qui n’avait jamais rêvait d’entretenir une liaison avec un beau professeur à son âge ?. Elle ne pût s’empecher d’esquisser un sourire en le voyant.

Elle s’approcha doucement et dit :

« Je tiens toujours parole je suis venue… »

-Alors tu tiens vraiment à retomber dans les bras d'un pauvre mendiant, princesse?

En montant dans cette salle Sephora avait hésité un instant mais ce jeu était bien trop tentant cela faisait partit de sa nouvelle phase de destruction ce n’était pas assez cette coke & ce champagne il fallait passé à la débauche…S’abandonner dans les bras d’un homme plus âgé était parfait. Sephora n’avait pas fait l’amour avec d’autres hommes, jamais avant Jules la belle n’avait eut de relations étant bien trop jeune. Alors aujourd’hui se retrouver avec un homme plus expert lui faisait du bien et la mettait en valeur. Le sexe Sephora aimait sa elle était légèrement dévergondée et en demande perpétuelle ce qui était assez rare chez une fille. Elle ne s’en cachait pas bien au contraire mais les hommes qui avaient eut la chance de faire l’amour avec elle était rare même extrêmement rares. La belle petite brune était finalement montée pour s’abandonner dans les bras de cet homme qu’elle détestait mais pour lequel elle ressentait un drôle de sentiment qu’elle n’arrivait pas à qualifier.

Les paroles du beau brun la firent rire au plus profond d’elle-même. Elle se moquait alors de son rend social elle voulait simplement s’abandonner à lui comme cette nuit en Italie où dans un dernier soupir ils avaient fait l’amour. C’était trop bon et sa lui faisait du mal, en faisant cela elle se détruisait mais elle n’en avait rien à faire. En se reculant jusqu’à la table où elle posa ses fesses rebondit elle dit avec son petit sourire malicieux :

« La princesse aime se faire courtiser tu sais… »

Elle lui fit un petit signe du doigt pour qu’il approche vers elle, avec ce regard si profond et qui voulait dire tant de choses. Dans son regard on pouvait lire le désir et son mal être et oui car elle ne se sentait pas si bien cette allure si parfaite et si décidée ne l’était pas vraiment. Elle écarta légèrement les cuisses pour qu’il vienne se loger entre celles-ci et qu’elle passe ses jambes autour de la taille du beau professeur d’histoire. Le désir montait peu à peu…

Leurs lèvres en venèrent à se toucher comme auparavant comme dans cette magnifique nuit. Elle aimait sa, son corps frissonnait en s’abandonnant dans les bras de cet homme elle se sentait désirable et sa la rassurait et sa lui faisait du bien. Sephora l’embrassa tendrement avec passion bien sûr avec cette petite pointe qu’elle savait si bien mettre. Elle passa sa main derrière la nuque de celui-ci la carressant doucement. Une main se glissa ensuite dans la chevelure parfaite du jeune homme & d’un geste d’expert celui-ci lui retira son colant ce qui la fit frissonner. Sephora s’accrocha à ce col de chemise. Lui faisant lever les bras pour lui retirer son petit pull noir…commençeant à lui défaire ses boutons de sa chemise blanche elle marqua une lègère pause et dit d’une petite voix :

« Finalement je vois que tu vends ton âme au diable… »

-Vraiment?

-Tu as peur?