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| histoire de jouer encore une fois sur les apparences | pv amaury. | |
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Perrine De Carville
Nombre de messages : 90 Date d'inscription : 26/10/2008
Il était une fois ... Popularité: (90/100) Mes Relations: Ma Citation: La vie est parfois grave, souvent légère, jamais sérieuse.
| Sujet: histoire de jouer encore une fois sur les apparences | pv amaury. Mar 28 Oct - 22:19 | |
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PV amaury joubert d'armiz. glamorous - fergieToutes les familles heureuses le sont de la même manière, les familles malheureuses le sont chacune à leur façon. Tolstoî
07h00 du matin.Je n'ai pas dormi à l'internat, pour cause mon père organise un brunch familial.J'ai dormi à l'hotel, à son hôtel.Et pas à un autre.Ma belle-mère tire les rideaux de ma chambres, je rumine dans mon oreiller.Qu'elle me laisse dormir.Qu'elle retourne sur les trottoirs de Londres à jouer les prostituées mais qu'elle arrête de jouer les mères parfaites.Je suppose que je devrais être heureuse, mon père est rentré deux jours après mon entrée à l'hopital.Je suppose que çà le tuait de devoir trouver un billet d'avion pour rejoindre sa fille au plus tôt.Ma belle-mère m'hurle quasiment dessus, m'ordonne de me réveiller, me dit qu'elle a préparé un robe.J'émerge dix minutes plus tard et m'assoit dans mon lit.La plus grande suite de l'hotel, c'est là où vit principalement mon père et sa trainée. Je veux dormir, enore et encore.Ne pas aller à cette soirée serait parfai mais ma présence est exigée.En effet, la famille veut voir si je vais bien depuis mon accident mais je sais parfaitement qu'ils n'en ont rien à faire.Je sors de mon lit, traine des pieds.La robe que m'a préparée ma belle-mère est digne d'un enterrement.Sombre, noire.Il y a mieux pour faire voir aux gens que je vais bien.Nous avons rendez-vous à 09h30 dans un salle qu'a réservé mon père pour l'occasion.Une fois plus dans son hôtel. Je file sous la douche, ne prends pas la peine d'avaler quelque chose.Une fois par mois, c'est toujours la même chose.Faire bonne figure, sourire pour de faux, compatir avec les problèmes des uns et s'apitoyer sur le sort.Je n'ai pas vraiment envie d'y aller.La seule chose qui me réjouis, c'est de voir ma tante et Amaury, mon cousin.Je ne vous parle pas d'Honorine, sa demie-soeur.Je ne la porte pas vraiment dans mon coeur. Après une douche rapide et un brushing vite fait, je me maquille très légèrement et enfile une robe beaucoup plus gaie, blanche que j'accessorise avec des accessoires en or.J'enfile mes talons, prend un sac à main.J'habite ici mais je dois quand même faire comme si j'allais quelque part.Je sors de ma chambre, je déteste ma vie en ce moment.Elle est pitoyable.Tout comme ma belle-mère qui commence à me critiquer, parce que j'ai osé changer sa robe Chanel noire, sobre et triste pour une robe blanche et fraiche Zadig et Voltaire.Malheur.Je regrette sincèrement belle-maman. Nous descendons, tous les trois.Nous faisons semblant de nous aimer, de sourire devant les photos mais je déteste ma belle-mère et je déteste mon père pour beaucoup de choses aussi. La famille est pratiquement arrivée, cousins, cousines, grands-parents, oncles, tantes, grands oncles, frères, soeurs, neveus et nièces, nous formons une grande famille.Mélangeant les Joubert et les De Carvile.Quelle belle famille.Jouant sur les faux semblants, une fois de plus, je m'avançais dans l'immense salle.Des tables rondes aux napes de soies où devaient se trouver quatres personnes à chaque table, des chandeliers allumés, de lustres en diamants, des rideaux de velours, des buffets aux mets gastronomique à en faire mourir une anorexique, des musiciens endormants jouant une mélodie tranquille et joyeuse, une piste de danse pour les plus extravagants, des membres de ma famille en smoking et en robe élégante.Je crois avoir résumé la situation.Un brunch pathétique.On s'avance vers moi, on me fait la bise, on me demande si je vais bien, si je suis un psy, je réponds oui pui non à la seconde question.Je vais répéter ce geste encor et encore.Je remarqua au loin Amaury et me glisse à ses côtés discètement, coupe de champagne à la main.Il regarde avec désastre ce brunch digne d'un pathétisme incroyable.Je sais qu'il regarde Honorine.Pourquoi ? Je la regarde aussi.Qui d'autre qu'elle pour se faire remarquer lors de nos diners familiaux ? Je l'embrasse sur la joue, un tendre baiser.Beaucoup le détestent mais je dois avouer que je l'apprécie énormément. D'un ton cynique et d'un regard exaspéré, je lui murmure à l'oreille.
- Ma chère cousine fait encore des ravages.A peine ce brunch commencé qu'il faut qu'elle fasse les yeux doux au premier venu.Elle ne mérite pas d'être là.Je compatis, j'ai la même à la maison.
Dis-je en parlant de ma belle-mère...
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| | | Amaury Joubert d'Armiz
Nombre de messages : 122 Age : 33 Date d'inscription : 26/10/2008
Il était une fois ... Popularité: (73/100) Mes Relations: Ma Citation: dark and oh so very handsome
| Sujet: Re: histoire de jouer encore une fois sur les apparences | pv amaury. Mer 29 Oct - 2:42 | |
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C'est sur le coup des dix heures qu'amaury daigna émerger de ses draps de soie. Il était sortis tard, & n'avait pas eu assez de courage pour se rendre à l'internat de St.Jude. Il avait donc décidé de se rendre au domicile familial, un sublime appartement que se partageait les époux joubert d'armiz, leur fils unique & la petite rejetton née d'une erreur commise par charles paul-henri il y a dix-sept ans de ça. Vous aurez certainement deviné qu'il s'agissait là d'un endroit plein d'amour & de tendresse; Pure ironie.Le jeune homme évitait cet endroit plus que possible depuis que sa demie-soeur avait enfin été reconnue comme telle, préférant partager une chambre avec ses camarades, ou louer une suite au ritz. Néanmoins, le jour du célèbre brunch organisé par le patriarche de Carville approchait, & il devait s'y rendre accompagné de sa famille pour montrer à quel point ils se soutenaient les uns les autres. Pourtant, il ne fallait pas être diplômé d'une grande école de commerce pour se rendre compte que les relations entre mari & femme étaient plus que tendus, & que les deux héritiers se détestaient plus que tout au monde. Une fois qu'il parvînt à glisser son corps endoloris jusqu'à la salle de bain, il se rendit sous la douche & laissa couler l'eau chaude pendant une bonne vingtaine de minutes. A vrai dire, il y serait resté bien plus longtemps si sa mère ne cessait pas de le harceler pour qu'il se presse. La joie de revoir sa chère nièce étant tellement forte qu'elle tenait absolument à être sur les lieux le plus tôt possible. & il avait beau lui répéter que Perrine était tout sauf le genre à arriver en avance à ce genre de réception, elle n'était pas prête à se calmer. Il enfila donc un costume cavalli bleu roi, un tee shirt american apparel de couleur blanche ainsi qu'un foulard rouge/orangé guess qu'il laissa négligemment pendre autour de sa nuque. C'est donc l'air résolumment bobo qu'il quitta son appartement du seizième, & pris place dans la magnifique porsche qui n'attendait que lui. Ne prenant pas la peine de saluer les oncles & les tantes qui se pressent vers lui, le jeune homme se dirige directement vers ses grands parents; raison : ce sont eux qui font la pluie & le beau temps au sein du clan. Autrement dit si il tenait à recevoir son héritage, il avait plutôt intérêt à rester dans leurs bonnes grâces. Une fois qu'il leur fit le récit détaillé de ses premiers mois de cours depuis son retour du texas, il se dirigea vers un coin réculé de la pièce, récuppérant au passage une coupe de champagne auprès d'un serveur dévoué. Le regard fixé sur sa demie-soeur qui recommençait avec son numéro de fausse femme du monde qui semblait attirer de plus en plus de monde, il ne se rendit pas compte de la présence de sa chère cousine avant que celle-ci ne dépose un baiser sur l'une de ses joues. Un maigre sourire se dessinant sur ses lèvres charnues, il avala ne goûte de champagne avant de répliquer d'un ton tout aussi exaspéré.
« Je ne comprends toujours pas pourquoi nous avons autorisés les trainées à pénétrer dans notre cercle. Enfin, je suppose que cela rajoute un brin d'exotisme à cette famille; regarde-les, ils sont d'un pathétisme avec leurs sourires faussement réjouis. Comme-ci un membre de la lignée joubert/de carville pouvait s'intéresser à quelqu'un d'autre que lui-même... »
Il ne voulait bien évidemment pas parler de la relation qu'ils entretenaient car toutes les personnes connaissant amaury savait à quel point les intérêts de sa cousine lui tenaient à coeur; Pour dire vrai, elle était le membre de sa famille à qui il portait de l'intérêt, pour qui il épprouvait de l'affection. Il faut dire qu'il l'avait toujours considérée plus comme une soeur que comme une simple cousine. Mais malheureusement, dieu avait décidé de lui faire payer ses nombreuses frasques en lui infligeant la présence non-désirée de cette chère honorine, qui gloussait & s'accrochait aux bras des cousins de Perrine sans la moindre retenue.
« J'espère que tu as parlé à ma mère; depuis que nous avons appris pour toi & ce jules, elle n'arrête pas de me harceler à son sujet. Je crois qu'il lui tarde de faire sa connaissance. En ce qui me concerne, moi qui pensais rester le seul & unique homme de ta vie, me voila fort déçu. »
Vous aurez bien évidement compris par là qu'il ne souhaitait par dessus-tout pas évoquer le sujet de l'accident de sa cousine; non pas qu'il ne se souciait pas de sa santé, mais disons qu'il pensait qu'il n'avait pas besoin d'en rajouter; ses divers oncles & tantes allaient bien s'en occuper pour lui durant les interminables heures qu'allait durer ce brunch. & même si il n'était pas le genre à se soucier des amourettes des autres, il préférait encore parler de ça plutôt que de se rabaisser au niveau de sa famille. | |
| | | Perrine De Carville
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| Sujet: Re: histoire de jouer encore une fois sur les apparences | pv amaury. Mer 29 Oct - 22:36 | |
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Sa remarque sur Honorine et ma belle-mère me fit doucement jubiler de plaisir.Mes lèvres dessinèrent un sourire amusé.Amaury me connaissait pratiquement par coeur.Il était le frère que je n'avais jamais eu, que j'aurais aimé tant avoir.Ma belle-mère m'insupportait, la haïr était encore trop faible.Cette femme ne montrait pas l'exemple de son pays natal, cette femme représentait la vulgarité incarnée, la provocation en tailleur Chanel mais elle représente tout ce qui n'était pas accepté en général dans nos deux familles.La sobriété, la discrétion, l'élégance incarnée.Voilà ce qui devait répresenter les familles De Carville/D'Armiz.Mon cousin était la seule personne à qui je me confiais réellement, même s'il y avait une certaine distance entre nous concernant certains sujets. Je m'adosse au mur et sirote une gorgée de champagne.Il n'est pas mauvais.Mais il pourrait être meilleur.Je ne répercute pas sur sa première remarque, il sait déjà ce que je penses. Ce qui m'intrigue, c'est ce qu'il me dit par la suite.Il me parle de Jules.Il aurait du venir mais je suppose qu'il est trop occupé avec Séphora pour que je le présente à mes proches. Je baisse la tête à l'annonce de son prénom puis relève la tête pour lui répondre.Je termine ma coupe de champagne et attend qu'un serveur passe pour en reprendre une autre.
- Disons qu'avec Jules, c'est pas tout rose en ce moment.Je me suis rarement impliquée dans ce genre de relations et je crois que je ne vais même pas en parler à ma chère tante...Son ex a refait surface.Une petite princesse.A côté, je ne suis rien. Mais tu sais très bien que dans mon coeur, tu resteras toujours le seul homme de ma vie, cher cousin.
Je lui avais laissé du temps.Pöur qu'il choisisse.Nos pères respectifs nous voyaient déjà fiancer, pour moi, non.Je voulais y aller en douceur mais je crois qu'il va falloir accélérer les choses pour le garder à mes côtés.Je pousse un soupir, regarde ma famille, mes proches.Je n'ai pas envie de parler de l'accident, et si on m'en parle, je ne m'éterniserais pas sur le sujet.Je dirais juste que j'étais au mauvais endroit au mauvais moment, que je vais très bien.Alors que c'est faux.Mais ce brunch familial baigne depuis des générations sur les apparences, le mensonge et autres aspects bien lugubres.Je ne fais que perpétuer cette bonne vieille tradition.Je regarde Amaury, j'ai envie de lui dire ce que j'ai sur le coeur, de dire ce que je ressens par rapport à Jules.Mais je sais qu'il ne raffole pas de tout çà, alors je m'abstiens, prends au passage une nouvelle coupe de champagne quand le serveur passe et repose le regard sur la foule...Et d'une voix calme, je lui réponds à nouveau.
- Mais j'irais parler à ta mère, çà me fera du bien de la voir...
Ma tante et mon cousin étaient les seules personnes à qui je tenais vraiment dans cette famille, ils représentaient ma famille à moi d'ailleurs.Je savais que je pouvais tout dire à ma tante.Elle était différente.Et à chaque fois, elle me parlait de ma mère...Maman, pourquoi n'es-tu plus de ce monde ? Elle aurait du vivre encore et moi j'aurais du m'éteindre dès ma naissance.Mais je fais avec, comme pour beaucoup de choses...
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| | | Amaury Joubert d'Armiz
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Il était une fois ... Popularité: (73/100) Mes Relations: Ma Citation: dark and oh so very handsome
| Sujet: Re: histoire de jouer encore une fois sur les apparences | pv amaury. Ven 31 Oct - 1:45 | |
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Le fait que l'ex de son éventuel futur cousin par alliance était l'une de ses filles populaires qu'il adorait tourmenter, avait éveiller son attention. Non pas qu'il avait besoin d'une victime pour occuper ses journées, car il devait avouer être bien occupé entre sa demie-soeur, les anciennes proies qui réclamaient réparation & les nouvelles qui ne demandaient qu'à être chassées, mais car il se demandait à l'instant comment sa chère cousine pouvait ne serait-ce qu'un instant se sentir inférieure à ce genre de demoiselles. Enfin, tout le monde savait qu'en dehors de leurs longs cheveux parfaitement lissés, de leurs ongles parfaitement vernis & de leurs bouches parfaitement glossés, il n'y avait rien à exploiter. Ces filles là était des kleenex : à jeter après emploi. Alors que les filles du rang de perrine, étaient ce que tout homme normalement constitué cherchait à épouser.
« Une petite princesse ? De celles que nous prenons un malin plaisir à détruire ? -dit-il, un sourire carnassier au coin. Ne sois pas stupide perrine, tu sais bien que tu vaux mille fois mieux que cette fille. »
Lorsqu'elle évoqua sa relation avec jules, le jeune homme sû que même si il avait tenté de détourner la conversation de son accident, il n'avait pas été capable de choisir; il y avait pourtant un million de sujet à exploité. La préparation de ses vacances d'hiver à aspen ou à courchevelle ou encore le retour de ses vacances estivales; ou encore pourquoi tous deux n'avaient plus aucune nouvelles de zephyr qui, rappelons-le, était censée être la meilleure amie de perrine mais également la meilleure amie d'amaury; encore que pour ces derniers, la relation n'était pas bien claire. Quoi qu'il en soit, il s'en voulu à ces instant d'avoir mis sur le tapis un sujet qui n'avait rien à faire ici, car il vit qu'il s'agissait d'un thème délicat pour la soeur qu'il n'avait jamais eu; & dieu seul savait combien il n'aimait pas faire souffrir sa cousine, même si ses intensions n'étaient pas mauvaises. Se mordillant furtivement les lèvres, il réfléchit à la bonne chose à faire pour réparer son erreur; Lâchant un bref soupir, il se râcla la gorge, avala d'un trait le reste de sa coupe de champagne, & parla d'une voix douce & assurée.
« & si nous arrêtions de jouer les parfaites antithèses de ce que l'on attend de nous, que nous arrêtions de critiquer juste un instant, pour avoir l'une de ces conversations que nous n'avons jamais eu, & qui nous ferait pourtant tellement de bien. Je sais que je suis loin d'être la personne la plus qualifiée pour ce qui est du rôle du confident, mais tu sais que pour toi je suis prêt à faire un effort. »
Il est vrai qu'il ne raffolait de ce genre de choses, mais perrine était sa cousine; la seule à ne jamais l'avoir jugé, la seule qui l'aimait comme il était, & tout simplement la seule qu'il aimait. Il voyait bien qu'elle n'était pas au mieux de sa forme, & il se doutait que ce n'était pas ce brunch qui allait lui remonter le morale. Être entouré d'hypocrisie ne devait pas aider à parler franchement, mais si il se montrait à son écoute, peut-être qu'elle éprouverait l'envie de se confier, d'exprimer ce qu'elle avait sur le coeur. & si elle ne le désirait pas, il n'évoquerait plus le sujet, & recommencerait à critiquer & à se moquer de leur famille commes ils le faisaient depuis leur plus jeune âge. Mais avant de focaliser son attention sur sa cousine, il fît claquer ses doigts à l'attention du serveur; il était clair qu'ils allaient avoir besoin de davantage de champagne.
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