la fin du monde pour dans 10 minutes. PV Luka B.

Je suis une rebelle. Ou pas. Je ne sais pas. Mais j'aime les choses interdites. Ainsi me voilà. Sur le toit. De ma nouvelle école à branleur. Je ne suis pas reine. Je tâte. Mais je rencontre. Des gens calculable. D'autres non. Ceux là m'énervent. Les autres m'ennuient. Je voudrais être dans ses bras. Je voudrais sentir la chaleur. De ses baisers. De son cou. Ses battements de coeur. Que fait il en ce moment ? Je ne devrais même plus me poser cette question. Il n'est plus mien. Il m'a jetée. Comme une vieille chausette. Go to the hell bb.

Je suis donc là. Sur ce toit. Ca caille. Faut dire que l'habitude de mettre des manches courtes n'arrange rien. J'ai mis mon gilet fourrure. Le truc Hype. Mais mon Tshirt ne suffit pas. Je sais pas si je m'assoids. Ca pourrait salir mon levi's. Le noir. Et puis merde. J'en ai ral le cul. Je m'assoids. Contre une cheminée. Addosée ainsi, je fouille dans mon sac. Je trouve mes clopes et mon briquet. Quel bonheur simple. Je tire, j'avale. Comme un bébé.

Mais evidemment. On est jamais seule. Jamais. Toujours quelqu'un pour déranger l'autre. Toujours. J'entends. Une porte s'ouvrir. Des pas. Masculins ? Je commence à m'énerver. J'avais besoin d'être seule. Mais j'ai un peu peur. Presque pas. Mais un peu. Quand même! Les pas se rapprochent. Je suis sur. C'est un homme. A la lueur de mon briquet il sourit. Je crois savoir. En fait non. Je me demande qui c'est. Alors je demande. J'espère que c'est pas du personnel. Déjà être ici. Mais après les cours. Quand il fait nuit noire. ou presque. A six heures. Mais façon. Qui que ce soit. J'suis prise.

A qui appartient ce sourire ?

Question quelque peu bête. Certes. Mais une voix masculine réponds. Luka Belmont. Je me rapelle. Un grand brun. Un ami d'une connaissance. De qui. Je m'en fous. Il est plutôt plaisant le Luka. Mais je suis folle. Je suis trop passionnée. Je m'imagine avec lui. Je crois qu'il m'attire. Mais je ne tomberai pas dans ça. L'amour. Le sexe peut être. Mais l'amour. Jamais. Plus jamais. Je suis vraimen folle. Mais je lui dit. Je m'entends. J'imagine très bien mes lèvres. En forme de coeur. Bougeant en rythme. En parlant.

Veux tu t'assoir avec moi ?
Regarder le couché de soleil parisien.
C'est le premier que je vois.
Tu auras cet honneur! ajoutais-je en souriant.

Foolle. Ouii.

Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 27/10/2008

18 heure. Il me reste une heure avant d'aller chercher Zooey à la garderie. Ce matin je ne suis pas allé en cours. Je l'ai gardée. Mon après midi a étée épuisante. J'ai besoin de quelques minutes au calme. Les toits conviennent parfaitement. Je gravis les escaliers quatre par quatre. Je pousse la porte. La nuit est déjà tombée sur Paris. Le coucher de soleil derrière la Tour est magnifique. Encore mieux qu'à la plage. Je me dirige vers ma cheminée habituelle. Merde. Elle est prise. Une brunette fume. Joy. L'amie d'une amie. On se connaît plus ou moins bien. Je l'apprécie. Sa question me fait sourire.

" Salut Joy. J'étais monté pour l'observer justement. Je dois aller récupérer la petite après. "

Je m'installe. La fumée de la cigarette me chatouille les narines. Je déteste ca. Je fumais un peu avant. Depuis que Zooey est là j'ai complétement arrêté. Ca ne me manque pas.
Il fait frais sur les toits. Mon vieux Levi's ne me tient pas bien chaud. Ma paire de Converse noire non plus. Mon gros sweat oui. Un sweat gris de basketteur. Pas très élégant ni classe me direz vous. Je sais. Peu m'importe. Je suis bien ainsi. Je passe mes mains dans la poche du devant de mon sweat. Tête appuyée contre la cheminée. Joy et moi sommes collés serrés. Elle est belle. Son sourire me fait craquer. Je ne craquerais pas. Je ne peux pas me le permettre. Elle est déjà au courant que je suis père. Mais qu'importe. Elle m'attire. Je ferme les yeux histoire d'oublier cette pensée. J'expire. De la fumée blanche sort de ma bouche. Il fait froid. Je rouvre les yeux. Tourne la tête vers elle.

" Tu fais quoi ici ? Une soudaine envie de solitude ? "

Je lui souris. Lui lance un regard gentil.

Il s'installe près de moi. Le froid nous rapproche. Malgré nous. Je suis bien. Et ça fait du bien. Depuis le temps. Quel bonheur. J'hésite. Mettre ma tête sur son épaule. Qu'est ce que ça signifie. Je me sens faible. J'ai envie d'être cajolé. Il est grand. Fort. Je suis petite. Faible. Je n'attends qu'un geste. Et pourtant. J'ai peur. Ma blessure me fait mal.Je l'aime encore. Mais j'ai besoin de réconfort. Je ne sais que suivre. Mon coeur. Ou mon esprit. Lui même semble hésitant. Je ne le laisse pas indifférente. Je le sais. Je n'avouerai rien. A lui de faire le premier pas.

La petite. Un instant d'hésitation. Et je me rapelle. Il a un enfant. Une petite fille. Zooey, je crois. Peut être que c'est pour ça qu'il m'attire. L'attrait de l'enfant. Je me sens proche. De lui. J'aimerai lui poser des questions. Mais je ne peux pas. C'est trop douloureux. Et puis je suis polie. Chacun sa vie. Je continue de fumer. Comme un pompier. Ca me détends. Bizarre.

Luka semble fatigué. Tendu. Moi je commence à me détendre. Le soleil est beau. Enfin. Je commence à apprécier Paris. NYC gagne toujours. Mais je m'habitue. Doucement.

Qu'est ce que je fais là. Bonne question. Une envie de solitude. Certes. Mais pourquoi. Je n'ai pas encore de malheur. Ici. A Paris. Mais mes anciens. Restent. Me mènent la vie dure. Je ne sais que lui répondre. Je le regarde. Son regard est doux. Protecteur. Il me met en confiance. Je meure d'envie. De l'embrasser. Mais je ne céderais pas. Je réponds simplement.

Je crois que oui. Je souris légèrement.
D'habitude, c'est plutôt avec une bouteille.
Mais je ne me sens pas si mal.
Maintenant.

Je voudrais rajouter avec toi. Mais je ne le fais pas. Par pudeur. Par honte. Par malheur. Dieu. Que je suis compliquée quand même. Il va partir. Bientôt. Il l'a dit. Je n'en ai pas envie. Je ne veux pas. Mais je n'ai rien à lui dire. Nous ne nous connaissons pas. Et pourtant je sens cette intimité. Interdite. Que je m'interdis. J'ai trop souffert. Je sais pourtant qu'il ne pourra pas être un simple ami. Je sens la tension. Le désir. Je pose ma tête sur son épaule. Je ne sais pas se réaction. J'en ai un peu peur. Oui. Je veux un oui. Mon visage prends son air d'enfant heureux. Sans que je le veuille. Un sourire appârait sur mes lèvres. Il avait disparu depuis longtemps celui là. Il est revenu. Et pourtant je ne veux pas. J'ai trop peur. De souffrir. Encore.

Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 27/10/2008

Elle semble fatiguée. A bout de forces. Pourquoi ? J'en ai aucune idée. Je sais juste que je suis dans le même cas qu'elle. Fatigué. Epuisé. Errinté. Je ne rejette rien sur ma fille. Mais il arrive un moment où on en peux plus. Au bout du rouleau. La fin. L'épuisement total. Joy est belle. Attirante. Elle semble fragile. Elle semble en manque de réconfort. En manque d'amour. De protection. De tendresse. Je ne sais pas si je peux lui donner tout ca. Il y a Bella. C'est étrange avec elle. Elle est un peu comme mon Jimminy Cricket. Je ne sais pas vraiment ce qu'a siginifié notre baiser à la fête foraine l'autre jour. Je ne sais plus. Je n'ai plus envie de réfléchir. Joy est petite. Frêle. Faible. Apeurée. Et moi je suis là. Ni spécialement grand. Ni spécialement beau. Ni spécialement fort. Mais je suis là. Adulte de 17 ans. Dans la capacité de la prendre dans mes bras. De la réconforter. De lui offrir ce qui lui manque. Ce dont elle a besoin. Je ne sais pas. J'hésite.
Elle finit sa cigarette. La jette dans le vide. Pose sa tête sur mon épaule. Ses cheveux dégagent une odeur ennivrante. Elle semble avoir froid. On ne dit rien. On se parle mutuellement. Pas besoin de mots pour se comprendre. Ils ne viendraient que gâcher, qu'ecombrer l'instant. Je souris. La regarde. Me rapproche encore plus d'elle. Nous sommes serrés. Etroitement serrés. Je sens que sa peau est froide. Je tourne la tête vers elle. Je ne vois que ses cheveux. Sa tête sur mon épaule. Je ne sais pas si ses yeux sont ouverts ou fermés. Si elle sourit ou pleure. Je ne sais pas. Cette part d'inconnu m'attire. Grandement même. Je passe ma main sur son visage. Sa peau est douce. Froide. Sans imperfections. Ma main s'arrête sous son menton. Je relève sa tête. La tourne vers moi. Je pose mon front contre le sien. Nos regards ne se lachent pas. Elle m'attire. J'effleure ses lèvres. Y dépose un léger baiser. Ma bouche en demande plus. Sans hésiter je passe une main dans ses cheveux et l'attire vers moi. Je l'embrasse. C'est doux. Tendre. Rassurant. Nos yeux sont clos. L'instant est parfait. J'ai bien fait d'être attiré par l'inconnu. J'approfondis le baiser. Elle passe ses bras autour de moi. Je veux rester là. Comme ca. Figé dans l'instant.